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3 chiffres clés pour notre Service des indemnités en 2015

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370.408 malades de longue durée, 3.157 trajets de réinsertion socioprofessionnelle et 39.787 personnes en incapacité qui reprennent le travail à temps partiel : voici 3 chiffres clés de notre Service des indemnités en 2015.

 

370.408 malades de longue durée

Le nombre de malades de longue durée a fortement augmenté ces dernières années. Fin 2015, 370.408 personnes avaient le statut d'invalides (en incapacité de travail depuis plus d'1 an). En 2014, ce nombre était de 343.926.

Cette augmentation s'explique par différents facteurs

Notre Service des indemnités met tout en œuvre pour accompagner les malades de longue durée dans leur trajet vers un retour sur le marché du travail. Cela peut se faire au moyen d'un trajet de réinsertion socioprofessionnelle ou d'une reprise partielle du travail (travailleurs salariés - travailleurs indépendants). Dans les 2 cas, nous examinons surtout ce que la personne en incapacité de travail est encore capable de faire plutôt que les capacités qu'elle a perdues.

3.157 trajets de réinsertion socioprofessionnelle en cours

En 2015, 3.157 personnes en incapacité de travail ont suivi un trajet de réinsertion socioprofessionnelle. En 2014, ce nombre s'élevait seulement à 1.889.

Nous avons conclu différentes conventions de collaboration avec les organismes assureurs et les offices de l'emploi :

  • avec le VDAB en 2012 (renouvelée en 2016)
  • avec Actiris en 2013
  • avec le Forem et l'Awiph en 2013.

Grâce à ces conventions de collaboration, les personnes en incapacité de travail ont la possibilité de rafraîchir les compétences qu'ils avaient acquises auparavant ou d'en acquérir de nouvelles.

Dans le cas d’une mise à jour des compétences, nous parlons de « réhabilitation ».
Exemple : Après 20 ans de carrière, un comptable est malade pendant 2 ans. Après ces 2 années de maladie, il est capable de retravailler d'un point de vue médical. Or, la législation spécifique à son métier a été modifiée au cours des 2 dernières années. Il peut alors suivre une formation de courte durée pour actualiser ses connaissances.

Dans le cas d’une acquisition de nouvelles compétences, nous parlons de « réorientation ».
Exemple : Après une période de maladie, une personne qui travaillait auparavant dans le secteur de la construction, n'est physiquement plus capable de reprendre son ancienne activité. En concertation avec le médecin-conseil, il suit une formation en informatique et peut reprendre le travail en tant que programmeur dans une entreprise de software.

39.787 personnes en incapacité de travail qui reprennent le travail à temps partiel

Début 2015, nous constations que 39.787 personnes en incapacité de travail avaient repris le travail à temps partiel. 35.989 d'entre elles étaient des travailleurs salariés, 3.798 des travailleurs indépendants.

La reprise du travail à temps partiel a clairement le vent en poupe. Début 2014, seulement 34.253 personnes avaient repris le travail à temps partiel (30.833 travailleurs salariés et 3.420 travailleurs indépendants).

Pour chaque reprise du travail à temps partiel, le médecin-conseil de la mutualité examine si la personne en incapacité de travail peut exercer l'activité du point de vue médical (au niveau tant de la nature du travail que du volume).

Dans de nombreux cas, combiner l'incapacité de travail et une activité sur mesure conduit à une reprise complète du travail : ça s'est avéré être le cas pour 44,78 % des travailleurs salariés et pour 27,94 % des travailleurs indépendants concernés.

Plus la reprise du travail est précoce, plus vite la personne peut recommencer à travailler comme auparavant. C'est la pratique qui le prouve : reprendre une activité à temps partiel au cours des 6 premiers mois de maladie augmente très fortement les chances d'un retour réussi sur le marché du travail.